Aujourd’hui, près de 17 millions de personnes vivent dans cette ancienne colonie française. Les non-musulmans représentent moins de 2% de la population du Niger. Depuis les attaques contre les chrétiens dans les pays voisins du Burkina Faso et du Mali ces deux dernières années, la violence contre les chrétiens du Niger n’a cessé de grandir. En 2016, AED a fourni une aide économique aux prêtres catholiques et a soutenu la formation spirituelle des jeunes et des religieuses.
En janvier 2015, une flambée de violenc e islamiste s’est répandue dans les pays francophones d’Afrique. En l’espace de quatre heures, près de 80% des églises chrétiennes du Niger ont été détruites. Les édifices les plus touchés ont été ceux de Niamey, la capitale, et de Zinder, la deuxième ville la plus peuplée du pays.
Ces destructions ont été accompagnées de violentes attaques contre les chrétiens. À la suite de ces violences, près de 70 suspects ont été mis en état d’arrestation. Mais à ce jour, aucun des suspects n’a été traduit devant les tribunaux, ce qui ne fait qu’accroître la peur dans la petite communauté chrétienne.
« La foi comme signe d’espérance dans un avenir meilleur ».
Le soutien matériel aux prêtres et l’aide à la formation des séminaristes et des religieuses sont des signes importants pour maintenir une présence chrétienne dans le pays et pour donner une perspective d’avenir à l’Église catholique au Niger. Dans ce but, nous travaillons en contact étroit avec les Églises locales.
En 2016, nous avons été en mesure de fournir, par exemple, une aide économique aux religieuses de la Fraternité des Servantes du Christ à Tibiri et à Dan Bako, afin qu’en plus de leur travail pastoral dans les petites communautés, elles puissent suivre une formation en nutrition et en hygiène.