Sud Soudan en 2018

Nombre de projets 2018
J
46
Project
applications
K
27
Funded
projects
Type de projets 2018
Responsable de projets

Le Soudan du Sud est actuellement classé au troisième rang des États les plus pauvres du monde du fait de la guerre civile sanglante qui perdure depuis 2011. Celle-ci, due à une lutte brutale pour le pouvoir entre les ethnies des Dinka et des Nuer, a rendu apatrides environ un tiers des 13 millions de Sud-Soudanais. Ce n’est qu’en 2018 qu’un cessez-le-feu a pu être obtenu ainsi qu’un accord sur la répartition du pouvoir dans le pays.

ACN apporte un soutien particulier aux prêtres du Sud-Soudan, qui sont des piliers importants de l’espoir et de la réconciliation pour la population souffrante. Bien qu’un nouvel espoir de paix ait germe depuis 2018 au Soudan du Sud, la situation continue d’être fragile. C’est aussi le cas pour l’Eglise qui manque souvent de ressources financières et humaines pour assister la population durement éprouvée. Comme dans de nombreux pays africains, la formation des prêtres constitue au Soudan du Sud un grand défi. C’est là que l’aide d’ACN s’inscrit. Nous soutenons les diocèses dans la formation des candidats au sacerdoce et nous aidons les prêtres avec des offrandes de messe. Nous apportons aussi une contribution pour les journées de retraite et de rencontre pour les prêtres afin qu’ils puissent se ressourcer spirituellement et psychiquement, reprendre des forces et se protéger ainsi contre le surmenage.

Two old women at the Bidibidi refugee camp.
Deux femmes âgées au camp de réfugiés de Bidibidi.

Académie d’été pour des prêtres du Soudan du Sud

En 2018, ACN a permis à douze prêtres qui enseignent dans des séminaires du Soudan du Sud de participer pendant un mois à un cours d’été pour instructeurs à Rome. Père George, l’un des participants, témoigne : ≪ Le mois que nous avons passé à Rome a été pour nous une merveilleuse expérience. Beaucoup d’entre nous étaient épuisés par leur dur labeur et par les circonstances difficiles régnant dans le pays. L’effet que le cours a eu sur les formateurs et les étudiants s’est immédiatement fait ressentir ≫.

» Le mois passé à Rome nous a reconstruits spirituellement. «